La viabilité du projet est garantie par un financement négocié par l'Etat ivoirien auprès de la France.
Dès sa mise en service, le Métro d'Abidjan transportera 540.000 passagers par jour. Le trafic pourra dépasser le million de voyageurs à l'horizon 2040.
Pour évaluer le coût d'un métro, il faut se baser sur l'investissement au kilomètre et sur la capacité de transport. Le pphpd (passengers per hour per direction - passagers par heure et par direction) du métro d'Abidjan est de 26.000 à la mise en service, chiffre élevé. A performances égales, le métro d'Abidjan reste l'un des moins chers au monde en termes de CAPEX (dépenses d'investissement) par kilomètre.
Pour la partie autorité concédante (Etat de Côte d'Ivoire)
La gouvernance du projet est assurée par trois (3) organes, à savoir :
Pour la partie concessionnaire (STAR)
Plusieurs types d'aménagements sont prévus pour faciliter l'accès des personnes à mobilité réduite, que ce soit dans les trains (rampes d'accès, places pour les fauteuils roulants), sur les quais (bandes podotactiles pour les non-voyants) ou dans les espaces attenants (abaissement des trottoirs, places de stationnement réservées, escaliers et ascenseurs adaptés, etc.)
La vitesse d'exploitation du métro est d'environ 80 km/heure et sa vitesse commerciale en interstation est de 40 km/heure.
Des plans d'organisation des transports seront élaborés au niveau de chaque station pour optimiser les connexions avec les autres modes de transport (transport routier, transport lagunaire). Par exemple, à Plateau Lagune, la gare lagunaire va être connectée à la station du métro.
La mise en service de la première phase (Station Anyama Centre - Plateau lagune) est prévue pour la mi-2023. Celle de la phase 2 (Plateau lagune - Port Bouet Aéroport) est prévue pour la mi-2024.